cafarder

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot cafarder. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot cafarder, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire cafarder au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot cafarder est ici. La définition du mot cafarder vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition decafarder, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Étymologie

Dérivé de cafard, avec le suffixe -er. Dénominal de cafard.
En 1584, le terme cafarder signifie user de cafardie, c’est-à-dire être hypocrite au sens de simuler une religion.[1]

Verbe

cafarder \ka.faʁ.de\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Familier) (Rare) Avoir le cafard, déprimer.
    • Ce malaise, il se garde bien de l'avouer à Josette : elle ouvrirait de grands yeux en regardant le ciel car elle ne comprendrait pas qu'étant chez lui il pût ne pas s'y trouver bien et y cafarder. — (William Flandin, Un hasard meurtrier, éd. Alter, 2015.)
    • Je cafarde depuis que tu es partie.
  2. (Familier) (Argot) (Éducation) Rapporter les paroles ou les faits d'une personne, la dénoncer.
    • C'est toi qui as cafardé au maitre ?

Apparentés étymologiques

Synonymes

→ voir dénoncer

Traductions

→ voir dénoncer

Prononciation

  • France (Lyon) : écouter « cafarder  »
  • France (Vosges) : écouter « cafarder  »
  • Bourg-en-Bresse (France) : écouter « cafarder  »
  • Somain (France) : écouter « cafarder  »

Références

  1. Jean Nicot, Dictionnaire françois-latin, augmenté outre les précédentes impressions d’infinies dictions françaises, principalement des mots de marine, vénerie et fauconnerie, recueilli des observations de plusieurs hommes doctes, entre autres de M. Nicot,... et réduit à la forme et perfection des dictionnaires grecs et latins, Paris, 1584