calter \kal.te\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se calter)
Armandine, mettant son chapeau. — Vous voudriez que nous caltassions.— (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
Le Gérant. — Oh ! je ne me permettrais pas !
Armandine. — Je finis de mettre mon chapeau et je cède la place !
On m’voit dans le sérieux, moi, et celui qui m’connaît, calte.— (Francis Carco, Jésus-la-Caille, Troisième partie, ch. III, Le Mercure de France, Paris, 1914)
Ils ménageaient les femmes et les enfants : « Caltez, les gosses », avait crié Soudy aux gamins, lors du sac de la banque de Chantilly.— (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vers le roi, Grasset, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 390)
Puis il s’en balance encore un dans le gosier et calte.— (Peter Cheyney, La Môme vert-de-gris, traduction de Marcel Duhamel, Gallimard, 1945)
De toute façon il faut calter et vite, déclare-t-il, fataliste.— (Derri Berkani, La Kahéna de la courtille, 2002)
Quant à l'auto, elle s'était caltée en vitesse, cela se comprend.— (Jean Ray, Harry Dickson, La Flèche fantôme, 1932)
La Toulouche résuma la situation : — En somme, c’est un roussin ; derrière les volets, il doit nous zyeuter : si on se calte sur la droite, il nous pincera après le pont ; si on se trotte par la gauche, il nous fiche dans la flotte.— (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, volume 11, 1966)
→ Modifier la liste d’anagrammes