campaniste

Français

(Nom 1) Du latin campana (« cloche »).

(Nom 2) Du patronyme de Jean Campan avec le suffixe -iste.

campaniste \kɑ̃.pa.nist\ masculin et féminin identiques

(Vieilli) (Musique) Joueur de carillon, de cloches.
- Il y réussit si bien, qu’il fit de la musique son occupation favorite, et qu’à l’âge de treize ans, on le nomma campaniste à la maison de ville. — (Alexandre Choron et François Joseph Marie Fayolle, Dictionnaire historique des musciciens, tome 2, 1817)
(Art) (Musique) Spécialiste de la conception, de l’installation, du fonctionnement, du mouvement d’horlogerie et de l’entretien des cloches.
- Foerster (Jean-Chrétien), constructeur d’orgues et de carillons, et campaniste habile, naquit à Oppeln, petite ville de la Silésie, en 1671. — (Marie-Pierre Hamel, Nouveau manuel complet du facteur d’orgues, tome 3, 1849, page 433)

Joueur de carillon, de cloches

Artisan fabriquant ou réparant des cloches ou des horloges d’édifices

Singulier	Pluriel
campaniste	campanistes
\kɑ̃.pa.nist\

campaniste \kɑ̃.pa.nist\ masculin et féminin identiques

(Religion) Personne suivant la doctrine de Jean Campan.
- Les campanistes, disciples de Jean Campan, antiluthérien et sacramentaire, ne croyaient pas que le Fils et le Saint-Esprit fussent deux personnes distinctes du Père. — (A.-L. d’Harmonville, Dictionnaire des dates, des faits, des lieux et des hommes historiques, tome 2, 1843)
- Campanistes sont ainsi appellez par la confession de Mansueld, de Iean Campanus, qui apporte vne autre exposition des paroles de la Cene de nostre Seigneur, que les Carolstadiens, Zuingliens, Oecolampadiés, Suuencfeldians ou Caluinistes. — (William Damasus Lindanus, (Van der Lindt), Discours en forme de dialogue, 1566)