cartonneux

Dérivé de carton, avec le suffixe -eux.

cartonneux \kaʁ.tɔ.nø\

1. Ayant l’aspect du carton.
   • Ce panorama profond, avec ses pentes gazonnées, où les ombres des arbres se dessinent en silhouettes arrêtées, où les massifs d’arbres eux-mêmes se découpent sur le ciel, nets et secs, comme taillés à l’emporte-pièce, semble d’abord trop cartonneux. — (Émile Bergerat, Journal Officiel, 25 juin 1876)
   • Et que je te fabrique des exemplaires «club » en papier spongieux et couverture cartonneuse affublée d’illustrations débilitantes, et que je te prétends fabriquer des éditions «de luxe » sous prétexte que j’enlumine un faux cuir d’une orgie de dorures... — (Daniel Pennac, Comme un roman, Gallimard, 1992, pages 143-144)
   • Autrefois, les pots étaient plus larges, et caramel, citron, café ne sont venus qu’après, dans des cylindres cartonneux dont on grattait l’enveloppe de paraffine avec la pointe du couteau. — (Philippe Delerm, Dickens, barbe à papa, Gallimard, collection Folio, 2005, page 33)

• « cartonneux », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage