Singulier | Pluriel | |
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Masculin | cocu \kɔ.ky\
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cocus \kɔ.ky\ |
Féminin | cocue \kɔ.ky\ |
cocues \kɔ.ky\ |
cocu \kɔ.ky\
…il la conduirait devant le maire et devant le curé, se disant à lui-même, en manière de consolation, que, s’il était dans son destin de devenir cocu, il le serait certainement moins longtemps que s’il avait suivi l’exemple de ses anciens camarades et s’était comme ces derniers marié vers la trentaine.— (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
– Et quelque chose me dit que vous êtes même cocu ! Il suffit de vous regarder pour comprendre, monsieur, à quel point vous l’êtes, cocu ! Et vous êtes un cocu triste, l’espèce la plus redoutable…— (Georges Duhamel, Le Notaire du Havre, 1933, réédition Folio, page 210)
« Cocu » est un mot pour les riches. Moi, si ça m’arrivait, je ne serais pas cocu, je serais malheureux.— (Marcel Pagnol, La Femme du boulanger, 1936)
Félicienne, disait-il, avait d’abord épousé un joueur de boules « professionnel » qui la quittait souvent pour aller triompher dans les concours, et c’est à cette occasion que j’appris le mot « cocu ».— (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, Le Livre de Poche, page 371)
— Regarde : toi et moi, on vient de se sortir d'un nombre d’emmerdements que même un polygame cocu il aurait pas eu assez de femmes pour faire moins bien.— (Sébastien Gendron, Road Tripes, Éditions Albin Michel, 2013, km 1245)
On ne dit jamais d'une star qu'elle est alcoolo et cocue comme pas deux, on écrit : « D'aussi loin qu'elle se le rappelait, Simone avait toujours aimé les bons vins » et après on écrit : « D'aussi loin qu'il se le rappelait, Yves avait toujours eu beaucoup de succès auprès de la gente féminine. »— (Isabelle Alexis, Ta vie est belle : On n’a jamais conscience de son bonheur, éditions Flammarion, 2013, chapitre 4)
Alors toi, aujourd'hui, tu es vraiment cocu, tu pourrais jouer les yeux fermés !
Singulier | Pluriel |
---|---|
cocu | cocus |
\kɔ.ky\ |
cocu \kɔ.ky\ masculin (pour une femme, on dit : cocue)
Sganarelle : A-t-on mieux cru jamais être cocu que moi.— (Molière, Sganarelle ou le Cocu imaginaire, scène dernière)
Vous voyez qu’en ce fait la plus forte apparence
Peut jeter dans l’esprit une fausse créance :
De cet exemple-ci, ressouvenez-vous bien,
Et quand vous verriez tout, ne croyez jamais rien.
Lisette : Par ma foi, je lui sais bon gré de cette affaire,— (Molière, L’École des maris, acte III, scène 9)
Et ce prix de ses soins est un trait exemplaire.
Léonor : Je ne sais si ce trait se doit faire estimer ;
Mais je sais bien qu’au moins je ne le puis blâmer.
Ergaste : Au sort d’être cocu son ascendant l’expose,
Et ne l’être qu’en herbe est pour lui douce chose.
Dans cette histoire, c’est moi le cocu.
Avoir une veine (une chance) de cocu.
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