Singulier | Pluriel |
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colibert | coliberts |
\kɔ.li.bɛʁ\ |
colibert \kɔ.li.bɛʁ\ masculin
La ville blanche comme la ville noire, la Rochelle comme Saint-Malo, fut originairement un asile ouvert par l’Église, aux juifs, aux serfs, aux coliberts du Poitou. Le pape protégea l’une comme l’autre contre les seigneurs.— (Jules Michelet, Histoire de France, 1833, vol. 2, en préface p. 31 ; reparution de cette préface : Tableau de la France, Paris : Société d’édition "Les Belles Lettres" & Offenburg/Mainz : Lehrmittel Verlag, 1947, p. 25)
; on y voit qu’au onzième siècle « on connaissait une espèce d’hommes qui tenaient des anciens le nom de coliberts, qui étaient une portion d’esclaves dont la condition était seulement adoucie; » que les lois distinguaient le colibert de l’esclave; que cependant le colibert se vendait, s’aliénait comme serf, et rendait comme lui un service et des cens ; que le colibert se mésalliait en épousant une esclave et suivait sa condition; que le colibert avait besoin d’un affranchissement exprès pour être dégagé des obligations de sa condition; .— (Marie-Charlotte de Lazardière, Théorie des lois politiques de la monarchie française, Paris : au Comptoir de Imprimeurs unis, 1844, vol. 3, p. 439)
colibert *\Prononciation ?\ masculin