conjouir

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Français

Étymologie

De jouir, avec le préfixe con-.

Verbe

conjouir \kɔ̃.ʒwiʁ\ pronominal 2e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se conjouir)

  1. (Vieilli) Se réjouir avec quelqu’un de quelque chose d’agréable, d’avantageux qui lui est arrivé.
    • D’aucuns, depuis que j’ai entrepris de déduire en français de notre âge maintes belles et plaisantes chroniques d’où tiraient liesse et profit les hautes dames, gentes damoyselles, lecteurs bourgeoisants d’esprit rassis et autres, du temps jadis, j’entends ceux, plus fantaisistes ou plus fols qui se savaient conjouir aux chimériques aventures dont l’étoffe fut ouvrée d’autant de vérités que de rêves, et qui s’y attachaient comme oiseaux à la glu, d’aucuns, dis-je, se sont enquis à l’effet de savoir quels cépages faisaient mon vin et de quel clos je tenais ma vendange. — (Henri Mériot, Les Belles Légendes de Saintonge, La Découvrance éditions, page 15)
    • Il aime la vie lorsqu’il peut tressauter d’aise en voyant le soleil levant rosir toute la nature ; lorsque, apercevant les jeunes saules couverts d’un givre qui les fait ressembler à de gigantesques marabouts, il les secoue en les raillant et les rend à leur laide nudité ; lorsqu’il peut, tantôt se conjouir avec la vache apathiquement heureuse dans un gras pâturage, tantôt se démener avec la chèvre, tantôt épier ironiquement la tortue, tantôt défier et éreinter l’écureuil ; lorsqu’il cherche une amoureuse parmi les étoiles qui dansent éternellement dans les vastitudes d’en haut ; lorsqu’il s’énamoure un jour d’une fleur de sureau au large disque et au parfum asphyxiant, une autre jour d’une svelte branche d’aubépine ou d’églantier, en attendant qu’il leur préfère une plume de paon merveilleusement miraillée, dont il orne bravement sa tête comme d’un glorieux panache ; lorsqu’il suit les lueurs incohérentes du foyer entre les vieux chênes et les vieux ormeaux, lorsqu’il use ou abuse de quelque façon que ce soit des prodigalités de la végétation comme ces enfants qui défrangent les riches atours de leur mère sans avoir conscience du dégât qu’ils occasionnent, ou bien lorsqu’il s’amuse soit à guerroyer, soit à faire amitié avec les êtres vivants qui peuplent les solitudes, à les taquiner, à les fâcher et à les amadouer, à les ravir et à leur rendre la liberté, comme font les petits princes avec les compagnons de leurs jeux. — (Franz Liszt, Des bohémiens et de leur musique en Hongrie, nouvelle édition, 1881, page 138-139)

Antonymes

Prononciation

  • France (Toulouse) : écouter « conjouir  »
  • France (Lyon) : écouter « conjouir  »
  • Somain (France) : écouter « conjouir  »

Références