Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
convulsionnaire | convulsionnaires |
\kɔ̃.vyl.sjɔ.nɛʁ\ |
convulsionnaire \kɔ̃.vyl.sjɔ.nɛʁ\ masculin et féminin identiques
Tout d’abord, les adjointes ont essayé d’arrêter le tumulte, elles se sont précipitées dans le tas et ont saisi au hasard quelques enfants pour les calmer, mais ils se sont débattus, trépignants, écumants, convulsionnaires, et clamant cette explication : « La ribouldingue ! La ribouldingue ! » pour signifier : « Laissez-moi ! Il faut ! Il faut ! »— (Léon Frapié, « La ribouldingue », dans Les contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 47)
Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
convulsionnaire | convulsionnaires |
\kɔ̃.vyl.sjɔ.nɛʁ\ |
convulsionnaire \kɔ̃.vyl.sjɔ.nɛʁ\ masculin et féminin identiques
Lorsqu’une fois le fanatisme a gangréné un cerveau, la maladie est presque incurable. J'ai vu des convulsionnaires qui, en parlant des miracles de saint Pâris, s’échauffaient par degrés malgré eux : leurs yeux s’enflammaient, leurs membres tremblaient, la fureur défigurait leur visage, et ils auraient tué quiconque les eût contredits.— (Voltaire, « Fanatisme », in Dictionnaire philosophique, 1764)
Nous nous fatiguâmes beaucoup à faire quelques expériences assez analogues à celles dues aux convulsionnaires dans le siècle dernier, fanatisme religieux qui servira quelque jour à la science humaine.— (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
Le médecin Hecquet, dans son Traité sur les convulsions, a consacré un paragraphe entier aux erreurs ou fourberies des mélangistes.— (J.-A. Dulaure, Jules-Léonard Belin, Histoire physique, civile et morale de Paris, tome sixième, Furne et Cie, Libraires-Éditeurs, Paris, 1857, sixième édition)
Les discernants étaient les voyants, les prophètes du parti, et débitaient, dans l’accès de leur délire, des paroles dépourvues de sens.
Les margoullistes. J’ai trouvé leur dénomination dans les ouvrages composés sur cette matière ; mais je n’ai pu rien découvrir sur leurs opinions ou leurs fonctions particulières.
Les figuristes étaient des personnes qui, pendant leurs convulsions, représentaient les différentes scènes de la Passion de Notre-Seigneur ou du martyre des saints.
Les secouristes, espèce de frères servants, administraient aux convulsionnaires en scène les petits et les grands secours.
Les petits secours consistaient, lors de l’agitation des convulsionnaires, à prévenir leur chute, les dangers auxquels les exposaient leurs mouvements violents, et à ranger leurs vêtements très souvent en désordre.
Les grands secours ou secours meurtriers s’administraient en frappant rudement les convulsionnaires, en les foulant aux pieds, en les martyrisant, etc.
Assise, debout, couchée, en voiture ou à pied, en public ou en privé, elle fondait brusquement en violentes larmes de convulsionnaire, secouée de hoquets, de sanglots déchirants entrecoupés de longs hululements d’intransmissible désespoir.— (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre XII)
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