Singulier | Pluriel | |
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Masculin | aboyeur \a.bwa.jœʁ\
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aboyeurs \a.bwa.jœʁ\ |
Féminin | aboyeuse \a.bwa.jøz\ |
aboyeuses \a.bwa.jøz\ |
aboyeur \a.bwa.jœʁ\ masculin
Les conquérants espagnols ont soumis les empires d’Amérique du Sud en partie grâce à de grands chiens aboyeurs et féroces.— (Pierre Schulz, Consolation par le chien : De la caninisation, PUF, 2010)
Singulier | Pluriel |
---|---|
aboyeur | aboyeurs |
\a.bwa.jœʁ\ |
aboyeur \a.bwa.jœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : aboyeuse)
Personne pour l'aider, rien que les chiens, de terribles aboyeurs qu'Alfio revoyait parfaitement.— (Edmonde Charles-Roux, Oublier Palerme, Grasset, 1966)
Eux, les aboyeurs, vont commencer à l'approuver lorsque précisément nous cesserons de le faire.— (André Gide, avant-propos de Retour de l'U.R.S.S., 1936)
elle m’avait parlé de l’ennui provincial, de ces folles qu’en Bretagne on nomme des « aboyeuses » parce qu’elles hurlent comme des chiens,— (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, réédition Folio, page 198)
Le Fouquier-Tinville de la Grande Terreur, Vychinski, le procureur des procès de Moscou, Urvalek, l’aboyeur tchèque du procès Slansky, Freisler, c’est la même ligne et la même lignée de bureaucrates bouchers servant sans faillir les maîtres de l’heure, ne laissant aucune chance aux inculpés, refusant de les entendre, les insultant, ordonnant les débats vers une sentence rendue avant même leur ouverture.— (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009)
Quant aux convulsionnaires, c'étaient les fauteurs et les fauteuses, les aboyeurs et les miaulantes, les extatiques et les illuminés. L'hystérie, le magnétisme, le mal caduc, l’imitation, la fourberie, telles étaient les causes et l'origine des convulsions.— (Alexandre Dumas, Louis XV et sa cour, tome 1, 1849, texte établi par Alain Chardonnens, Presses universitaires du Canada, 2019, page 72)
Aboyeur dans la rue, affiches clignotantes, le beau linge qui s’encanaille.— (Laurent de Wilde, Monk, 1996, collection Folio, page 49)
l’huissier (qu’on appelait dans ce temps-là « l’aboyeur ») de Mme de Guermantes.— (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Sodome et Gomorrhe, 1922)