coq-à-l’âne

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Étymologie

Composé de coq et de âne. (1370) Saillir du coq a l’asne[1], (XVIe siècle) sauter du coq à l’asne, (1536) substantif masculin avec le sens de « épître sans queue ni tête », dans le genre de celle écrite par Clément Marot.

Nom commun

Invariable
coq-à-l’âne
\kɔ.k‿a.l‿ɑn\

coq-à-l’âne \kɔ.k‿a.l‿ɑn\ masculin

  1. Discours qui n’a pas de suite, de liaison, de raison.
    • Tous les éclectismes de style se donnent rendez-vous dans cet idiome inouï, où les tournures apocalyptiques coudoient le coq-à-l’âne. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème, 1848)
    • L’acte se passait en enfer et, depuis le lever du rideau, la scène n’était encore occupée que par des diables subalternes qui se renvoyaient des coqs-à-l’âne et des calembredaines pour amuser le public, en attendant l’entrée de M. Satan, leur maître. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, part. 1, chap. 4.)
    • Rabelais (XVe siècle) a usé et même abusé du coq-à-l’âne. — (Didier Loubens, Les proverbes et locutions de la langue française, 1888)
    • Sur le Pont-Neuf, il avait vu un homme d’aspect étrange penché sur l’eau. Le jugeant tout aussi désespéré que lui, Wilde avait demandé : « Êtes-vous aussi un candidat au suicide ? – Non, avait répondu l’homme, je suis coiffeur ! » D’après Fénéon, ce coq-à-l’âne avait convaincu Wilde que la vie était encore assez comique pour être endurée. — (Julian Barnes, L’Homme en rouge, Mercure de France, 2020, traduction Jean-Pierre Aoustin, page 221)
  2. Discours décousu fait pour amuser, non-sens.
    • Il s’amusait de tout ce qu’il disait et de tout ce qu’on disait ; bégayant, bredouillant, ânonnant, ricanant, pondant des coq-à-l'âne, il n’était pas capable de suivre un raisonnement, ni de savoir au juste ce qu’il pensait lui-même. — (R. Rolland, Jean-Christophe, La Révolte, 1907, page 419)

Traductions

Prononciation

  • France (Île-de-France) : écouter « coq-à-l’âne  »
  • France (Lyon) : écouter « coq-à-l’âne  »
  • France (Lyon) : écouter « coq-à-l’âne  »

Références