corban

Via le latin corban, de l’hébreu ancien קרבן, korban (« offrande »), apparenté à قربان, qurbān (« sacrifice ») en arabe.

corban \kɔʁ.bɑ̃\ masculin

1. (Judaïsme) Offrande.
   • Il faudra, dit Ornik, qu’il envoie fouiller dans la gueule d’un poisson pour payer son corban. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, Évêque)
2. Trésor du temple où était entreposées les offrandes.
   • Il (Ponce Pilate) s’empara du trésor sacré, appelé corban. Il voulait s’en servir pour amener l’eau à Jérusalem : elle était à trois cents stades de là. Ce fut la cause d’un soulèvement de la multitude. — (Eusèbe de Césarée, Histoire Ecclésiastique)
3. (Islam) Sacrifice que font les musulmans lors de l’Aïd al-Adha.
   • Le lendemain ils égorgent quantité de moutons dans la vallée de Mina au pié de cette montagne (le mont Arafat) ; & après en avoir envoyé quelque partie par présent à leurs amis, ils distribuent le reste aux pauvres ; ce qu’ils appellent faire le corban, c’est-à-dire l’oblation : ce qu’ils exécutent en mémoire du sacrifice qu’Abraham voulut faire de son fils Isaac sur cette même montagne. — (« ARAFAT », dans Denis Diderot, Jean Le Rond d’Alembert, L’Encyclopédie, 1751 → consulter cet ouvrage)

• courban (« sacrifice lors de l’Aïd al-Adha »)

• oblation

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• « corban », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage

De l’hébreu ancien קרבן, korban (« offrande »).

corban \Prononciation ?\ féminin indéclinable

1. (Religion) Offrande à Dieu, trésor du temple.
   • non licet mittere eos in corbanam. — (Vulgate. Mat.)

     il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré.

• « corban », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage