coronium \kɔ.ʁɔ.njɔm\ masculin
Le coronium terrestre. — Nous extrayons des Atti della reale Accademia dei Lincei l’importante communication de MM. Nasini, Anderlini et Salvadori sur la présence probable du coronium et de nouveaux éléments dans les gaz de la solfatare de Pouzzoles et du Vésuve. « Dans le spectre des gaz de la solfatare de Pouzzoles, qui contiennent de l’argon, nous avons rencontré une raie assez brillante dont la longueur d’onde est comprise entre 531,5 et 531,6 et qui est identique à celle qui a été observée dans la couronne solaire 1474 K et qu’on attribuait à un élément encore inconnu sur terre, le coronium. Cet élément, que nous avons ainsi trouvé, doit être beaucoup plus léger que l’hydrogène Nous tenons pour très probable que ces raies, outre celles du coronium, appartiennent à d’autres nouveaux éléments ; nous continuons nos recherches en ce sens, dans la limite des faibles moyens dont nous disposons. »— (« Chroniques, notes et informations : Astronomie », in Revue scientifique, quatrième série, tome X, no 11, septembre 1898, page 341)
L’introduction commence par des considérations générales sur l’atmosphère terrestre et celle des planètes, l’albedo, l’existence hypothétique d’un gaz interplanétaire (Coronium et géocorium).— (Jacques Danne, Le Radium, la radioactivité, les radiations, l’ionisation: journal de physique théorique et expérimentale, volume 9, Masson et Cie, 1912)