Singulier | Pluriel |
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coterie | coteries |
\kɔt.ʁi\ |
coterie \kɔt.ʁi\ féminin
monta vers la gare, accompagné par la coterie qui portait en chantant deux lourdes caisses pleines de ses outils.— (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 38)
La coterie Iosef prit un large ciseau à bois, fendit une des pièces en plusieurs parties, égales puis, avec le même ciseau, les arrondit et les affûta d'un bout.— (Benigno Cacérès, Le compagnon charpentier de Nazareth, Éditions du Seuil, 1974, chap. 1)
Cette femme, dévouée avec calcul à la fortune politique de son mari, tenait à connaître l’opinion des moindres coteries.— (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des deux Mondes, T. 2, 4, 1833)
Considérant que M. Fidèle Simon a toujours professé les opinions d’une coterie politique qui a été néfaste à la République, en mécontentant le pays tout entier par son intolérance et sa maladresse…— (Appel du Comité républicain de Saint-Nazaire à voter pour Aristide Briand - Législative de 1889)
Comme beaucoup de femmes du faubourg Saint-Germain, la présence dans un endroit où elle se trouvait de quelqu’un de sa coterie, et auquel d’ailleurs elle n’avait rien de particulier à dire, accaparait exclusivement son attention aux dépens de tout le reste.— (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 190)
Il porta délicatement l’index à la perpendiculaire de sa bouche, puis l’écarta d’un geste ample et prompt, geste de coterie qui scellait on ne savait quel serment, mais qui allait de soi. Il signifiait avec une solennité furtive que nous étions des compagnons et qu’il y avait de l’honneur à n’être pas compris.— (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 64)
Je veux sortir l’art contemporain des discours sur les cotes et les coteries. L’espace des Capucins de Landerneau n’est pas réservé aux « sachants ».— (Sabine Gignoux, Sortir des coteries des milieux culturels, Journal La Croix, page 15, 17 octobre 2014)
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coterie *\kɔt.ʁi\ féminin
Trente six mencaudées de terre tenues en coterie du seigneur de Falesque.— (« coteria », dans Charles du Fresne du Cange, Glossarium mediæ et infimæ latinitatis, L. Favre, Niort, 1883-1887 → consulter cet ouvrage ; XIVe siècle.)
Comme Robin de Chaumont escuier tenist en fief et coterie certaines terres de Jehan de Gouy…— (Du Cange, ib.)
Tenir en cotterie par l'usage de coustume localle, si est tenir toutes terres en possession de main ferme, c'est à dire qui n'est tenu en fief que rurallement, on appelle entre les coustumiers terre vilaine, et ne doit hommage, service, ost ne chevauchée, fors la rente au seigneur aux termes accoustumez et à la mort double rente en plusieurs lieux.— (Bouteiller, Somme rural, titre 84 ; XVe siècle.)
En vilainie, cotterie ou roture, n'y a bail .— (Loysel, 189, 547 ; XVIe siècle.)
Singulier | Pluriel |
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coterie \kəʊtəɹi\ |
coteries \kəʊtəɹiz\ |
coterie \kəʊtəɹi\