coup de bottine

(XIX^e siècle) Composé de coup, de et bottine.

coup de bottine \ku d(ə) bɔ.tin\ masculin

1. (Par métonymie) Coup de pied.
   • Mais celui-ci ne veut pas perdre l’avantage des argumens^[sic] ; il recule de deux pas, vise de l’œil un but prochain, lève la jambe, et détache un terrible coup de bottine au bas des reins de la duchesse. — (Georges Touchard-Lafosse, Les réverbères: chroniques de nuit du vieux et du nouveau Paris, tome II, Charles Lachapelle, Paris, 1833, page 431)
   • Les hommes, j’en lâchais un, j’avais qu’à foutre un coup de bottine dans un bec de gaz, il en tombait cinquante ! — (Evane Hanska, La romance de la Goulue, Balland, Paris, 1989, page 271)
   • Le capitaine recula d’un pas et lui administra un coup de bottine dans les jambes. — (Laurent Dubé, 29, rue Couillard, Les éditions du Septentrion, Sillery (Québec), 1992, page 115)
2. (Sens figuré) (Argot) Emprunt sollicité auprès d’une personne, que l’on vient donc taper.
   • « Coup de bottine » s’est contracté dans le verbe « bottiner » : demander un prêt d’argent. — (Albert Simonin, Le petit Simonin illustré, Les Productions de Paris, 1959, page 55)
   • Ça corrobore, cette découverte, les propos tenus par Paulo, mais surtout ça la rassure sur l’éventuel coup de bottine qu’elle attendait de son grand Hotu depuis la première heure de leur conjonction. Tes éconocroques, ma belle, vont pouvoir rester à la banque, ce julot m’a l’air de savoir faire remonter la soudure sans avoir recours aux dames. — (Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, Gallimard, Paris, 1971, page 98)

• bottiner

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• Définition de : « coup de bottine » avec Bob, dictionnaire d’argot