Singulier | Pluriel |
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coup de l’étrier | coups de l’étrier |
\ku də l‿e.tʁi.je\ |
coup de l’étrier \ku də l‿e.tʁi.je\ masculin
S’il amène avec lui ses amis du café Barbette, c’est pour leur faire ses adieux, pour boire le coup de l’étrier, comme ils disent… Oh ! ces militaires !…— (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 103)
Et comme par enchantement ( toujours selon Merry), la nuit d'avant son départ, le taureau engendra une petite génisse parfaite - son coup de l'étrier.— (Philip Roth : Pastorale Américaine 2e partie : La chute - traduction Josée Kamoun (page 210) Gallimard 2002)
À présent que mon âme est prête à monter en selle, je voudrais au moins boire le coup de l’étrier.— (Romain Rolland, Colas Breugnon, 1919)
Viendrez-vous me tendre le coup de l’étrier, demain matin ?— (Robert Brasillach, La Conquérante, Sixième partie, ch. ii, Librairie Plon, 1943, p. 333)
Ils avaient fait venir un taxi de la gare. Tout le monde, sauf Mme Niobé, qui ne se dérangeait jamais, était rangé au-dessus du perron, et M. Clément avait en vain offert le coup de l’étrier.— (Georges Simenon, Marie qui louche, Première partie, ch. 3, Presses de la Cité, Paris, 1952)