Invariable |
---|
coupe-gorge \kup.ɡɔʁʒ\ |
Singulier | Pluriel |
---|---|
coupe-gorge | coupe-gorges |
\kup.ɡɔʁʒ\ |
coupe-gorge \kup.ɡɔʁʒ\ masculin invariable (orthographe traditionnelle)
La victime s’est échappée, et ces coupe-gorge ont déguerpi…— (Morris , Lucky Luke contre Pat Poker, éditions Dupuis, 1970, page 9)
N’allez pas jouer en cet endroit, c’est un franc coupe-gorge.
Tout ce que je sais, c’est que Moabdar est devenu fou, qu’il a été tué, que Babylone est un grand coupe-gorge, que tout l’empire est désolé, qu’il y a de beaux coups à faire encore, et que pour ma part j’en ai fait d’admirables.— (Voltaire, Zadig ou la Destinée, 1748, chapitre XVI. Le brigand)
Lorsqu’on passe en cabriolet le long de ce demi-quartier mort, et que le regard s’engage dans la ruelle du Doyenné, l’âme a froid, l’on se demande qui peut demeurer là, ce qui doit s’y passer le soir, à l’heure où cette ruelle se change en coupe-gorge, et où les vices de Paris, enveloppés du manteau de la nuit, se donnent pleine carrière.— (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
Les hautes pentes de schiste et d’ardoise jettent leurs ombres sur le fleuve profondément encaissé ; on se sent dans un endroit dangereux, dans un lieu sinistre propre aux naufrages et aux tragédies. C’était, en effet, un coupe-gorge de vingt heures de long que toute cette partie du Rhin.— (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, pages 103-104)
C’est donc ici, le coupe-gorge de l’hôtel Concini ? Quand vous avez assassiné, vous devriez au moins laver les dalles.— (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
Mort de Victorine : le chemin emprunté par la victime décrit comme un "coupe-gorge"— (Ambre Lepoivre, Mort de Victorine : le chemin emprunté par la victime décrit comme un "coupe-gorge" sur BFMTV.com, NEXTINTERACTIVE. Mis en ligne le 29 septembre 2020)