coupe-gorge

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Étymologie

(XIIe siècle) « arme, coutelas ». (XIIIe siècle) sens actuel. Composé de couper et de gorge.

Nom commun

(orthographe traditionnelle)
Invariable
coupe-gorge
\kup.ɡɔʁʒ\
(orthographe rectifiée de 1990)
Singulier Pluriel
coupe-gorge coupe-gorges
\kup.ɡɔʁʒ\

coupe-gorge \kup.ɡɔʁʒ\ masculin invariable (orthographe traditionnelle)

  1. (Désuet) (Ancien français et moyen français) Coutelas.
  2. (Désuet) (Moyen français) Assassin.
    • La victime s’est échappée, et ces coupe-gorge ont déguerpi… — (Morris , Lucky Luke contre Pat Poker, éditions Dupuis, 1970, page 9)
    • Je ne vole même plus, je suis au-dessus de cela, je tue. Coupe-gorge, oui ; coupe-bourse, non. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
  3. (Vieilli) (Sens figuré) Maison de jeu où l’on trompe, où l’on perd beaucoup d’argent.
    • N’allez pas jouer en cet endroit, c’est un franc coupe-gorge.
  4. Endroit mal fréquenté, dangereux, où l’on court le risque de se faire tuer ou voler.
    • Tout ce que je sais, c’est que Moabdar est devenu fou, qu’il a été tué, que Babylone est un grand coupe-gorge, que tout l’empire est désolé, qu’il y a de beaux coups à faire encore, et que pour ma part j’en ai fait d’admirables. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, 1748, chapitre XVI. Le brigand)
    • Lorsqu’on passe en cabriolet le long de ce demi-quartier mort, et que le regard s’engage dans la ruelle du Doyenné, l’âme a froid, l’on se demande qui peut demeurer là, ce qui doit s’y passer le soir, à l’heure où cette ruelle se change en coupe-gorge, et où les vices de Paris, enveloppés du manteau de la nuit, se donnent pleine carrière. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
    • Les hautes pentes de schiste et d’ardoise jettent leurs ombres sur le fleuve profondément encaissé ; on se sent dans un endroit dangereux, dans un lieu sinistre propre aux naufrages et aux tragédies. C’était, en effet, un coupe-gorge de vingt heures de long que toute cette partie du Rhin. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, pages 103-104)
    • C’est donc ici, le coupe-gorge de l’hôtel Concini ? Quand vous avez assassiné, vous devriez au moins laver les dalles. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
    • Mort de Victorine : le chemin emprunté par la victime décrit comme un "coupe-gorge" — (Ambre Lepoivre, Mort de Victorine : le chemin emprunté par la victime décrit comme un "coupe-gorge" sur BFMTV.com, NEXTINTERACTIVE. Mis en ligne le 29 septembre 2020)

Dérivés

Traductions

Prononciation

  • France (Lyon) : écouter « coupe-gorge  »

Références