coutelière

(1160) Dérivé de couteau, avec le suffixe -ière.

• (XVIII^e siècle) A l’occasion de cette réflexion, nous ne croyons pas trop déplaire au lecteur en lui donnant ici la liste des principales professions nommées par Restif et figurées par Binet, dans les Contemporaines du commun et dans les Contemporaines par gradation. Plusieurs de ces professions n’existent plus aujourd’hui. Coutelière — (Jules Assézat dans Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Les Contemporaines, tome 2, Alphonse Lemerre, Paris, 1876, page 272-275)

coutelière \ku.tə.ljɛʁ\ féminin (pour un homme, on dit : coutelier)

1. Celle dont le métier est de fabriquer, de réparer, ou de vendre des couteaux ou d'autres instruments tranchants tels que ciseaux, canifs, rasoirs, etc.
   • L’une, la coutelière, c’est Lucienne Desnoues, et celui qui dissipe de son front le songe de la guerre s’appelle Marcel Thiry. — (Revue générale, Numéros 10 à 12, 1997)

• coutelière figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : rasage.

• La prononciation \ku.tə.ljɛʁ\ rime avec les mots qui finissent en \ɛʁ\.
• France (Brétigny-sur-Orge) : écouter « coutelière  »
• Aude (France) : écouter « coutelière  »

• « coutelière », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage