Singulier | Pluriel |
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cristallisation | cristallisations |
\kʁis.ta.li.za.sjɔ̃\ |
cristallisation \kʁis.ta.li.za.sjɔ̃\ féminin
Quand la cristallisation est achevée on sépare les cristaux de la liqueur mère qui se compose principalement d’acide oléique, on les fait recristalliser dans l’alcool à plusieurs reprises.— (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l’usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, page 5)
Le phénomène de cristallisation de la matière active dans des émulsions préparées à partir de solutions émulsionnables à 160 g/l de phenmédiphame a été étudié qualitativement et quantitativement .— (Galoux M., De Ryckel B., Bernes A et Van Damme J.-C., Résumé de Le phénomène de cristallisation du phenmédiphame en émulsion, dans Parasitica, 1986, vol. 42, no 3, pp.71-91)
Au-delà de la tartinabilité à 13° C, on est arrivé à approcher la frigotartinabilité à 6° C en usant à la fois de fractions oléiques issues de cristallisations fractionnées et d’une technologie appropriée.— (Rapport d’activité, Centre de recherches agronomiques de l’État, Gembloux, Belgique, page 19, 1988)
Cependant, d’un cristal à l’autre, la proportion d’oxygène 18 par rapport à celle d’oxygène 16 dépend de la température ambiante au moment de la cristallisation.— (John Valley, Une Terre jeune et froide, Pour la Science, 1er avril 2010)
Cette technique permettra de déterminer la température de fusion Tf et de cristallisation Tc, l’enthalpie de fusion DHf et de cristallisation DHc et le taux de cristallinité χc.— (Jérome Goux, De la fragilité mécanique des matériaux, FILABlog, 25 septembre 2014)
De belles cristallisations.
, il fallait porter le public à accepter le mot nouveau de cristallisation, proposé pour exprimer vivement cet ensemble de folies étranges que l’on se figure comme vraies et même comme indubitables à propos de la personne aimée.— (Stendhal, De l’Amour, 1822, préface du 15 mars 1843)
Si c’est Stendhal qui a inventé le mot de « cristallisation », c’est Lucrèce qui a, le premier, parlé de la pente de l’amoureux à se laisser leurrer par son imagination.— (Olivia Gazalé, Je t’aime à la philo, Robert Laffont, Paris, 2012, page 168)