Singulier | Pluriel |
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débarquement | débarquements |
\de.baʁ.kə.mɑ̃\ |
débarquement \de.baʁ.kə.mɑ̃\ masculin
L’embarquement et le débarquement s'opèrent à l'aide de barcasses d'un faible tirant d’eau, pouvant pénétrer dans une petite anse où les vagues viennent mourir au pied même des murs de la ville.— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 21)
Lorsque nous arrivâmes à destination, la mer trop houleuse nous interdisait toute nouvelle tentative de débarquement.— (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
Le débarquement d'une automobile à quai était une manœuvre peu familière aux employés de la petite station, et le train s'attardait, et Psyché devenait impatiente.— (Pierre Louÿs, Psyché, 1927, page 137)
La période qui s'étend entre le débarquement japonais à l’embouchure du Wang-poo et le bombardement de Nagasaki tut pour la Chine particulièrement fertile en catastrophes.— (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 11)
Les voisins continuaient d’acheter quelques légumes et apportaient aussi des nouvelles de la guerre. Mais la guerre ne les tira vraiment de leur solitude que le jour où ils eurent la certitude que le débarquement des Alliés en Normandie avait réussi.— (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, chapitre 33, Robert Laffont, 1968)
Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l'emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise.— (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d'un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)