Singulier | Pluriel |
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débit de tabac | débits de tabac |
\de.bi də ta.ba\ |
débit de tabac \de.bi də ta.ba\ masculin
Pendant ce temps, la noblesse et le peuple se partagent le cours Sauvaire. Depuis plus d’un siècle, la noblesse a choisi l’allée placée au sud, qui est bordée d’une rangée de grands hôtels et que le soleil quitte la première ; le peuple a dû se contenter de l’autre allée, celle du nord, côté où se trouvent les cafés, les hôtels, les débits de tabac.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. II ; réédition 1879, p. 47)
Seul, sur la place, le débit de tabac flamboyait, projetant dans la nuit une vaste lueur tango dont les reflets moiraient le ciment des trottoirs .— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
La Seconde Guerre mondiale fut l'occasion d'augmenter sensiblement le nombre de débits de tabac en France : ils étaient 48 000 en 1928, 50 000 en 1945, 49 124 en 1947, 50 850 en 1953. Leur nombre en faisait l'un des tous premiers commerces de proximité en France.— (Eric Godeau, Le tabac en France de 1940 à nos jours: histoire d'un marché, Presses Universitaires de Paris-Sorbonne, 2008, p. 72)
Mais aux États-Unis et au Canada, à l'exception de l'Ontario, les pharmacies sont devenues d'importants débits de tabac alors même que les pharmaciens sont des professionnels de la santé dûment autorisés à exercer un monopole sur la vente des médicaments d'ordonnance.— (Rob Cunningham, La Guerre du Tabac: L’Expérience Canadienne, Ottawa : Centre de Recherches pour le Développement International, 1997, p. 285)