décamper \de.kɑ̃.pe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Ils prirent la résolution de décamper la nuit, à la seconde veille, de crainte que les Perses venant à s'appercevoir [sic] de leur départ ne les suivissent et ne les inquiétassent dans leur marche.— (Histoire d'Hérodote, édition en neuf volumes, traduite du grec, tome 6, Imprimerie de C. Crapelet, Paris : chez Guillaume Debure ainé & chez Théophile Barrois père, an XI, p. 40)
Il remarqua qu’ici les morts et la fuite semblaient avoir obéi à des règles militaires. Rien ne traînait, la fosse était recouverte, et à part cette fenêtre sous laquelle il se tenait, on avait décampé dans toutes les règles de l’art du cantonnement.— (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, pages 74-75)
Mais la Guerliche ne l’attendit point, et, préférant le soleil à l’ombre, il jugea prudent de décamper et ne reparut plus à Erchin.— (Charles Deulin, Les Muscades de la Guerliche, Lacroix, Verboeckhoven et Cie, Paris, 1868)
Debout! répondit celui-ci, debout! Il est l'heure de décamper. Le marquis d'Aroca flaire notre piste avec six alguazils.— (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
– Mon vieux minou, faut absolument trouver le moyen de décamper de ce sale trou. Au train dont tu vas, notre provision de lait ne durera pas longtemps…— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 249 de l’édition de 1921)
Au lieu de me carrer en elle, comme d’habitude, je n’occupe à dessein qu’1 bord de chaise ; je ne siège pas pleinement sur son plateau, à la manière de ces gens qui ne s’installent quelque part que d’1 fesse, toujours prêts à décamper.— (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
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