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(XVe siècle) d'abord dans l'expression lit de can, « lit pliant en usage dans les campements militaires ». Forme normanno-picarde ou provençale de champ, du latin campus.
L'armée et la flotte furent remplies de nobles qui n'avaient vu ni un camp ni la mer depuis vingt-cinq ans ; on refit la maison du roi telle qu'elle était sous Louis XVI; .— (Théophile Lavallée, Histoire des français: depuis le temps des Gaulois jusqu'en 1830, Paris : J. Hetzel & Paulin, 1841, 3e éd., volume 4, page 535)
Envoyé à la prison du Cherche-Midi puis au camp de Cepoy, Chamberlin y fait la connaissance de truands encore en herbe comme Pierre Loutrel — bientôt on l'appellera Pierrot-le-Fou — et Georges Brahim — alias Jo Attia — ainsi que de trois agents de l'Abwehr .— (Renaud de Rochebrune & Jean Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, Odile Jacob, 1995, page 202)
Les hommes sont internés en Lituanie, dans les camps de Milejgany, Jewie et Roon où ils souffrent du froid intense, du manque de nourriture et d'eau potable, des conditions précaires d'hébergement, de la vermine et des humiliations.— (Philippe Nivet, La France occupée 1914-1918, Armand Colin, 2014)
Les mêmes références ne servent pas toujours au même camp. L’élu républicain louisianais Steve Scalise mobilisa aussi Lincoln, mais pour implorer ses collègues à rejeter la destitution.— (Antoine Robitaille, Du bon usage de l’Histoire, Le Journal de Québec, 14 janvier 2021)
Ce pays est partagé en deux camps.
Dans le camp de nos adversaires.
Passer dans le camp ennemi.
(Canada) Lieu retiré en forêt, doté d'une cabane rudimentaire.
C'était le domaine de M. Valiquette, un homme qui louait des petits camps, des chaloupes et des moteurs aux pêcheurs de passage.— (Michel Rabagliati, Paul à la pêche, éditions la Pastèque, Montréal, 2006, page 48)
(Genres humains et identités de genre)(LGBT) Attitude d'exagération, d’outrance voire de grotesque et d’ironie dans l’interprétation d’un personnage, le plus souvent féminin.
La tactique des Sœurs dans la lutte contre le sida repose sur une stratégie politique : une utilisation du camp, une réappropriation revendiquée de l’efféminement, de la visibilité homosexuelle et de la follitude qui visent à désarmer les injonctions morales pesant sur la sexualité – sociales, religieuses, liées au sexe, au genre, aux pratiques sexuelles…
Qui parodie avec outrance les codes sexuels liés à un genre.
Jouant sur sa visibilité de « folles », ses membres manifestait un humour « camp », proclamant que « le maquillage est une manière de vivre ».— (Gazolines sur l’encyclopédie Wikipédia )
Une folle camp ne peut jamais en faire trop. Comme dit ma Sœur Marie Janine du Rêve Suspendu, dite Jaja, « Si tu hésites, rajoutes-en ! » (ce jour-là, à Lausanne pour être précis, elle parlait de rouge à lèvres ; par la suite, cette règle fut appliquée à bien d’autres situations…).
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Mortz los laissavan en sopin, jazon els camps cuma fradin, no’ls sebelliron lur vizin.— (Cançon de Santa Fe, transcription adaptée de Robert Lafont, Histoire et Anthologie de la littérature occitane, T. I « L’Âge classique - 1000-1520 », Les Presses du Languedoc, 1997, Montpellier, page 23)
morts, ils les laissaient sur le dos ; ils gisent dans les champs comme misérables ; leurs voisins ne les ensevelirent pas. — (Traduction par Antoine Thomas)
François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage
(Nom commun 2 et adjectif) Origine inconnue. Peut-être du XVIIe siècle, du français camper (« prendre une pose »)[1] ; ou bien de l'anglais dialectal *camp ou *kemp (« rude, frustre »)[2] ; ou encore du polari[3]