Singulier | Pluriel |
---|---|
déportement | déportements |
\de.pɔʁ.tə.mɑ̃\ |
déportement \de.pɔʁ.tə.mɑ̃\ masculin
Ah ! maudite vie de garçon ! Sans mes déportements, ma Célestine serait aujourd’hui la vicomtesse Popinot !— (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
« Monsieur, dit le prince, vos équipées dépassent les bornes, et vos déportements sont tels, que je serai forcé d’implorer du roi, pour vous, la faveur d’un cachot ou d’un exil perpétuels. »— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
Il se posta sous le lit de la camérière avec qui le ministre faisait ses déportements - votre propre camérière, Sire- …— (Pierre Louÿs, « Les aventures du roi Pausole », 1901)
Ils choisissent même de préférence, pour héroïnes, des femmes que leur passions et leurs déportements ont rendues illustres : Médée, Didon, Phèdre.— (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 75)
Cette gouvernante ne vous est connue, en somme, que par Mme de Châteaubedeau, qui a rendu elle-même son intervention nécessaire par ses propres déportements.— (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 45)
Monsieur de Caumont, je m'étonne que vous me demandiez justice. Tout votre déportement dans votre province vous accuse et vous condamne.— (Robert Merle, Fortune de France, VIII, 1977)