désobliger transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Manicamp. – Ne m’appelez pas Manicamp… ça me désoblige… appelez-moi beau-père…— (Eugène Labiche, Embrassons-nous, Folleville !, 1850)
Si un spectacle comme celui-ci vous désoblige, pourquoi ne le faites-vous pas cesser ?— (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 65)
Ne m’en demandez pas plus : ce serait me désobliger.— (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 66)
Sans argent ni métier, Anne-Marie décida de retourner vivre chez ses parents. Mais l’insolent trépas de mon père avait désobligé les Schweitzer : il ressemblait trop à une répudiation. Pour n’avoir su ni le prévoir ni le prévenir, ma mère fut réputée coupable : elle avait pris, à l’étourdie, un mari qui n’avait pas fait d’usage.— (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 17)
Félicité désobligeait et piquait ses filles à toute occasion.— (Yves Beauchemin, La serveuse du café Cherrier, les éditions Michel Brûlé, 2011, page 22)
Il m’a fort désobligé, il désoblige sensiblement, extrêmement.
Il ne faut désobliger personne.
Vous me désobligeriez beaucoup en n’acceptant pas.