dévanagari \de.va.na.ɡa.ʁi\ féminin — Note : Autrefois masculin
Dans le dévanagari, les consonnes qui ne sont point suivies de voyelles se groupent ensemble, s'unissent, se confondent et forment un alphabet à part.— (M. de Brière, Histoire du prix fondé par le Comte de Volney pour la transcription universelle des langues en lettres européennes régulièrement organisées et pour l'étude philosophique des langues, Paris : chez Dondey-Dupré, chez Théophile Barrois fils, chez Trettel & Wurst, chez Firmin Didot & chez Debure, s. d. (vers 1833), page 5)
L’hindi ne veut pas céder à l’ourdou ; abandonner le dévanagari, lui semblerait un déshonneur. L’ourdou n'est pas plus traitable, et il tient obstinément à l'alphabet arabe, qui lui rappelle la gloire des conquérants.— (Jules Barthélemy-Saint-Hilaire, L'inde anglaise: son état actuel, son avenir, Paris : chez Perrin et Cie, 1887, p. 236)
Le na perd sa forme ancienne, presque identique avec le ka nouveau, et se forme d'un renflement relié à la hampe par un trait, comme dans la dévanagari.— (Sylvain Lévi, Le Népal : étude historique d'un royaume hindou, tome 3, New Delhi & Madras : Asian Educational Services, 1990, page 146)
Cependant, même si l’urdu et le hindi parlés pourraient être perçus comme une seule et même langue, ils sont rédigés dans des alphabets distincts : le hindi, en devanagari, et l’urdu, en alphabet arabe.— (Mathieu Boisvert, La vie quotidienne en Inde, extrait de Comprendre l'Inde, Éditions Ulysse, 2014)
Alphabet dévanagari :
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | dévanagari \de.va.na.ga.ʁi\
|
dévanagaris \de.va.na.ga.ʁi\ |
Féminin | dévanagarie \de.va.na.ga.ʁi\ |
dévanagaries \de.va.na.ga.ʁi\ |
dévanagari \de.va.na.ɡa.ʁi\
, j'ai pu jeter les bases d'un alphabet, composé déjà de plus de huit cents signes chinois, confirmés, chacun dans leur emploi, par un mot sanskrit correctement lu, où je l'ai trouvé et identifié avec les lettres de l'alphabet dévanagari.— (Stanislas Julien, « Observations sur un système de transcription méthodique des mots sanscrits qui se rencontrent dans les livres chinois », dans le Journal asiatique, août 1847, 4e série, tome 10, Paris : Imprimerie royale, 1847, p. 83)
L'écriture dévanagarie est longue à tracer et prend à cet effet beaucoup plus de temps que l'autre écriture : il faut une minute pour écrire en urdu ce qui exige six minutes en dévanagari.— (La langue et la littérature hindoustanies en 1872, par Garcin de Tassy, Paris : Librairie orientale de Maisonneuve & Cie, 1873, p. 6)
L'hindi a conservé les lettres dévanagaries du sanscrit, soit dans leur figure entière et correcte, soit dans leurs formes altérées et cursives du kayasthi et du sarràfi.— (Barthélemy Saint-Hilaire, notice sur « La langue et la littérature hindoustanies de 1850 à 1869 et 1874, discours d'ouverture du cours d'hindoustani, par M. Garcin de Tassy, Paris, 1874-1875 », dans le Journal des savants, vol. 152, Paris : Imprimerie nationale, 1875, p. 293)