de deux choses l’une \də dø ʃoz l‿yn\
La raillerie et la plaisanterie naissent d’une fausse opinion et manifestent une imperfection soit dans le railleur, soit dans le raillé. . Elles supposent une imperfection dans le moqueur, car de deux choses l’une : ou la chose dont il se moque mérite la raillerie, ou elle ne la mérite pas ; si elle ne la mérite pas, c’est évidemment un travers de railler ce qui n’est pas à railler ; si elle la mérite, c’est donc que le railleur reconnaît dans sa victime une imperfection quelconque ; mais alors ce n’est pas par la raillerie, mais par de bons conseils, qu’on doit chercher à le corriger.— (Baruch Spinoza, Court traité sur Dieu, l’homme et la béatitude, traduction Paul Janet, éd. Germer Baillière, 1878, chapitre 11, page 79)
De deux choses l'une : ou bien il fera froid ou il ne fera pas froid... S'il fait froid, de deux choses l'une: ou on le supporte ou on ne le supporte pas... Si on ne le supporte pas, de deux choses l'une : ou on va à Nice ou on n'y va pas.— (Pierre Dac, L'Os à moelle: Organe officiel des loufoques, no 19 du vendredi 16 septembre 1938, réédition 2009, page 277)
À vrai dire, je me rends compte qu’on peut très bien manger à New York. Mais il faut de deux choses l’une : ou bien manger chez soi si l’on a quelqu’un qui sache très bien cuisiner, ou bien être riche et pouvoir se payer couramment les restaurants français, les restaurants chinois et autres endroits plus ou moins luxueux.— (Hugues Panassié, Cinq mois à New-York, Éditions Corrêa, 1947, page 106)