Singulier | Pluriel |
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demanderesse | demanderesses |
\də.mɑ̃.d(ə).ʁɛs\ |
demanderesse \də.mɑ̃.d(ə).ʁɛs\ féminin (pour un homme, on dit : demandeur)
Attendu que le perroquet susdit, à l’instigation de la défenderesse, toutes les fois que la marquise passe dans la grand-rue, l’appelle en des termes que la pudeur de la demanderesse lui défend de répéter, elle conclut à ce que la señora Perichole soit étranglée… Non, je me trompe, à ce que le perroquet soit étranglé et la señora, sa maîtresse, réprimandée et mulctée.— (Prosper Mérimée, Le Carrosse du Saint-Sacrement, 1829)
Le docteur Bartholo plaidant pour la demanderesse, et ledit Figaro pour lui-même, si la cour le permet, contre le vœu de l’usage et la jurisprudence du siège.— (Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Le mariage de Figaro, Laplace, Paris, 1876, page 142)
C’est pourquoi le très révérend père et puissant seigneur Lucas, marquis de Beaumanoir, a permis ledit cartel et le remplacement de la demanderesse, et a assigné le troisième jour pour ledit combat,— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Il est intéressant de noter que certains féminins sortis de l’usage courant sont cependant conservés dans la langue juridique, comme demanderesse, défenderesse, venderesse, acquéresse et bailleresse.— (Michaël Lessard, Suzanne Zaccour, « Quel genre de droit ? Autopsie du sexisme dans la langue juridique », dans Revue de droit de l'Université Sherbrooke, no 47, 2017, page 227-298 )
Singulier | Pluriel | |
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Masculin | demandeur \də.mɑ̃.dœʁ\
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demandeurs \də.mɑ̃.dœʁ\ |
Féminin | demanderesse \də.mɑ̃.d(ə).ʁɛs\ |
demanderesses \də.mɑ̃.d(ə).ʁɛs\ |
demanderesse \də.mɑ̃.d(ə).ʁɛs\
Ces recherches et ces fuites créèrent au centre de la salle des sortes de petits tourbillons, les vertugadins colorés des dames virevoltant promptement, les belles tâchant de se soustraire ainsi aux œillades demanderesses de certains soupirants — ou, quand en raison de la presse, la place manquait pour virer de bord —, substituant au tour complet des détournements de tête, des froideurs d’épaule, des nuques raidies, des lèvres cousues et des yeux obstinément baissés.— (Robert Merle, La Volte des vertugadins, 1991)