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Et elle entra dans sa chambre à coucher. Quand elle en sortit, elle était en demi-deuil, charmante, fine et mince, dans une toilette grise et fort simple. Elle avait évidemment tenue de cimetière et tenue de ville.— (Guy de Maupassant, Les Tombales, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 69)
En vingt-quatre heures, nous fûmes tous les trois habillés de noir. Le deuil commençait. Les convenances voulaient qu’il durât un an, suivi du demi-deuil, période allant du gris sombre au gris clair six mois plus tard. Notre vie était striée d’époques sombres et claires. Dans la famille, au-delà de quarante-cinq ans, une habitude s’installait et les alternances de teintes disparaissaient au profit du noir.— (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 43)
Dans les familles, le grand deuil durait un an suivi d’un demi deuil de six mois.— (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 76)
Une robe de demi-deuil, grise avec des pois blancs.
(Sens figuré)De la grande tente seigneuriale installée pour nous devant la maison de l’aga, nous voyions descendre une nuit de demi-deuil, d’un noir violet où se fonçait la pourpre d’un couchant magnifique.— (Alphonse Daudet, Paysages gastronomiques, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 211)
Voyez, la nuit s’affaisse, de si haut qu’on voit les étoiles alors qu’il fait jour, une nuit de demi-deuil, à peine tiède, et qui vous émeut sans vous émouvoir, comme la mort d’un cousin que vous n’aimez pas, mais dont vous héritez.— (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 76-77)