descente aux enfers \dɛ.sɑ̃.t‿o.z‿ɑ̃.fɛʁ\ féminin
Nous sommes à une charnière : passage de l’abaissement le plus profond, la descente aux enfers — expression suprême de la communion à la mort partagée —, à l’élévation glorieuse de la Résurrection, de l’Ascension, de l’Intronisation de Jésus comme Seigneur.— (Mgr Dionigi Tettamanzi, Le Credo expliqué, Éditions Saint Augustin, Saint-Maurice (CH), 2008, traduit de l’italien par Gabriel Ispérian)
Le docteur Sarrasin essaya bien de lui représenter que l’entreprise serait difficile, hérissée de dangers, peut-être ; qu’il allait faire là une sorte de descente aux enfers ; qu’il pouvait trouver on ne sait quels abîmes cachés sous chacun de ses pas…— (Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Hetzel, 1879, chapitre XVI)
Dans cette dramaturgie, la montée progressive du premier vers le sommet correspond à la descente du second aux enfers.— (Pierre Renucci, Claude, Perrin, Paris, 2012, page 151)
Que répondre d’autre à cette femme qui avait été choyée, entourée… Qui n’avait certainement jamais su ce qu’étaient le besoin, les boulots permettant de gagner trois francs six sous puis la délinquance, la descente aux enfers… En dix ans, Clara avait tout connu ou presque.— (Carole Duplessy-Rousée, Le Silence d’Amarine, éd. Pygmalion, 2014, chapitre 3)