devantière

Dérivé de devant.

• (XVI^e siècle) Ceulx qui, parmi les jeux, refusent les opinions serieuses, font, dict quelqu’un, comme celui qui craint d’adorer la statue d’un saint, si elle est sans davantiere. — (Montaigne, III, V)

devantière \də.vɑ̃.tjɛʁ\ féminin

1. Sorte de jupe fendue que portent les femmes quand elles montent à cheval à la manière des hommes.
   • Aujourd’hui quinze février, le roi est venu à Paris avec sa Gabrielle ; elle avait un capot et une devantière pour porter à cheval, de satin couleur de zizolin, en broderies d’argent avec du passement d’argent mis en bâtons rompus… — (Émile Gaboriau, Les cotillons célèbres, 1861)
2. Sorte de tablier de femme.
   • C’était à ce corsage qu’était attachée la devantière, tablier surmonté d’une large pièce carrée, nommée piécette, piquée sur le corsage par des épingles à grosse tête, dites épingles à piécette. — (Revue des traditions populaires, Société des Traditions Populaires au Musée d’Ethnographie du Trocadéro, 1902)

• devantier

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• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (devantière)
• Petit Larousse illustré, 1922.

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devantière \dəvɑ̃tiɛʁ\ féminin (graphie inconnue)

1. Tablier.

• devantiao
• devantou

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