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Étymologie
- Du moyen breton dornaff (« battre »)[1], du vieux breton a dorn (« qui bat (le blé) »)[2], de dorn (« main ») avec le suffixe -añ.
- À comparer avec le verbe gallois dyrnu (sens identique).
Verbe
dornañ \ˈdɔr.nã\ intransitif ou transitif direct (voir la conjugaison)
- Battre (le blé, le froment, l’avoine, l’orge, etc).
— Sell ! Yun, ha dont a ri da zornañ warcʼhoazh, e-lecʼh chom amañ, war beg an duchenn, da zigeriñ da cʼhenou ?
— N’ouzon ket dornañ.
— Ha cʼhwi a vezo ivez o tornañ ? a cʼhoulennas Yun.
— (Jakez Riou, Geotenn ar Wercʼhez, Éditions Al Liamm, 1957, page 32)
- — Tiens ! Yun, viendras-tu battre demain, au lieu de rester ici au sommet de la colline, à bayer du bec ?
— Je ne sais pas battre.
— Et vous serez aussi au battage ? demanda Yun.
Gwechall e veze dornet an ed gand ar cʼhwist.
— (Jules Gros, Le Trésor du Breton parlé - 2 : Dictionnaire breton-français des expressions figurées, Librairie Bretonne Giraudon, 1977, page 185)
- Autrefois on battait le blé au fléau.
- Battre, frapper.
’N em lakaat a reas da dornañ anezhañ gant kement a gounnar ma kouezhe en dour diouti, evel ur gaouad glav arnev .
— (Anatol ar Braz, Mojenn an Ankou, traduit par Erwan ar Moal, Mouladurioù Hor Yezh, 1986, page 44)
- Elle se mit à le battre avec tant d’acharnement que la sueur tombait d’elle comme une pluie d’orage .
Me na chomjen ket gand eur gwaz a zornje ahanon er giz-se.
— (Jules Gros, Le Trésor du Breton parlé - 2 : Dictionnaire breton-français des expressions figurées, Librairie Bretonne Giraudon, 1977, page 185)
- Moi, je ne resterais pas avec un mari qui me battrait comme cela.
- (Par extension) Débiter (des injures, des mensonges).
Dérivés
Références