encendrer \ɑ̃.sɑ̃.dʁe\ 1er groupe (voir la conjugaison) transitif
Préférablement de quelle furieuse façon elle vous a encendré et encapuciné le cœur.— (La Revue de Paris, 1840)
Je vis un yogi gentil qui était tout encendré et nu, accroupi devant un feu de bouses sèches, et prenait de la cendre de ce feu et s’en saupoudrait tout le corps, ayant les cheveux longs comme une femme, et encendrés, avec des cornes au bout d’un bâton fort grandes et tortillées, qu’il tenait par-dessus ses épaules.— (Jean-Pierre Duteil, Les littératures de voyage, 2007, page 308, citant Jean Mocquet, Voyage à Mozambique & Goa, 1607-1610)
Il garda les yeux clos, ne pensant à rien de précis, l’esprit tout encendré encore de sommeil couchant, laissant se rassembler d’eux-mêmes les lambeaux de souvenirs qui recomposeraient la réalité et participeraient à sa résurgence.— (Pierre Pelot, Les Mangeurs d’argile, 1981, page 85)
Au-dehors, la lumière, et pas seulement la lumière, commençait à se désamoindrir ; et l’homme qui avait mal au cœur du noir vit comment cette bagarre des retours encendrait aussitôt le terrain crevassé de la nuit.— (Po&sie (Poésie), 1998, no 83 à 86, page 73)