Singulier | Pluriel |
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féteur | féteurs |
\fe.tœʁ\ |
féteur \fe.tœʁ\ féminin
Les sels & les soufres contenus dans le mélange perdent en s’alkalisant, & en se volatilisant , toutes les qualités bénignes, dont ils jouissoient auparavant, & contractent une âcreté & une féteur insupportables.— (« Extrait des Livres, Journaux & Lettres d'Italie », dans le Journal œconomique, ou, Mémoires, notes et avis, avril 1758, Paris : chez Antoine Boudet, 1758, page 176)
On ne peut douter de cette vérité, quand on voit, après la séparation de l’escharre, survenir ces fièvres très aiguës , provenant de la putridité extrême , engendrée dans les plaies qui ne rejettent alors au dehors qu'une vraie sanie, caractérisée par une féteur, particulière à ce genre de maladie.— (Dominique Cirillo, Traité complet et observations pratiques sur les maladies vénériennes, traduit de l'italien et annoté par Charles-Édouard Auber, Paris : chez Arthus Bertrand, an XI, p. 41)
En outre, elle avait longtemps possédé un bouc auquel on menait les chèvres des alentours, et cette animalité empuantissait sa maison d'une féteur permanente.— (Camille Lemonnier, Un mâle, éditions Henry Kistemaeckers, Bruxelles, 1881 & Onlit Book Classic, 2012, chap. 20)