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(XIIe siècle)[1] Du vieux-francique *filtir[1] « étoffe grossière ». Apparenté à Filz en allemand, felt en anglais[2] ; plus avant, au latin pello (« battre, fouler »)[3] : il faut fouler les fibres de laine pour les agglomérer.
Quant aux poils des carnivores et des rongeurs, ils fournissent à l’industrie la plus grande partie des substances employées pour faire des feutres, notamment dans la chapellerie.— (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
J’essuie ma plume sur un petit carré de feutre, je la trempe dans le flacon d’encre noire, je recouvre en faisant très attention… il faut qu’il n’y ait aucune bavure… les pâles fantômes de bâtonnets, de lettres, je les rends le plus visibles, le plus nets possible… je contrains ma main et elle m’obéit de mieux en mieux…— (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 134)
En vis-à-vis du bâtiment vétuste, l’établissement des jeunes élèves-maîtresses, guindées en leur costume sévère sous le chapeau de feutre sans élégance.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Par le terme « crayon », nous désignons tous les instruments graphiques : feutre, crayon de papier, crayon de couleur, pastel, pinceau, craie, etc.— (Agnès Daubricourt, Jeux d’éveil à l’écriture, Éditions Eyrolles, 2011, page 97)
Je feuilletai Pariscope et cochai au feutre les films que je n’avais pas vus.— (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, pages 142-143)
La housse arrive avec ses 16 feutres ultralavables prêts à débouchonner.— (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 7 décembre 2022, page 14)
Paul Verlaine eut bientôt fait de prendre ses habitudes chez Procope. Entouré de sa troupe de fidèles, clopin-clopant, le feutre sur l’oreille et le visage emmitoufflé d’un immuable cache-nez, il popinait avec l’entêtement d’un ivrogne professionnel.— (Laurent Tailhade, Xavier Privas, dans La Chanson sentimentale, de Xavier Privas, précédée d’une étude par Laurent Tailhade, Librairie Léon Vanier/A. Messein, successeur, 1906, page 2)
D’essais en essais, Capestang se trouva habillé de neuf depuis le feutre à la plume rouge jusqu’aux bottes de cuir fauve.— (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
J’allais donner mon feutre au vestiaire quand Gégène me poussa doucement dans la salle.— (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
Apanage du bourgeois et du voyou, le feutre est un accessoire qui se perd. Symbole de civilité, de tact. Secours des timides mal entraînés à la galanterie. Hautement préférable à la casquette de base-ball, grossier couvre-chef avec sa visière aussi allongée qu’une langue d’iguane et aussi raide qu’une queue de poêle à frire, flanquée de deux porte-jarretelles croisés sur la nuque.— (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l’Olivier / Le Seuil, 2000, pages 338-339)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage