faire bombance \fɛʁ bɔ̃.bɑ̃s\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)
Quelquefois, pour faire bombance, il faut frapper chez le voisin.— (Johann Wolfgang von Goethe, Faust ; traduction A. de Polignac)
Il cuisina, pâtissa avec la vieille; le matin il alla à la messe, et, à son retour, on fit bombance.— (Léon Tolstoï, Récits populaires, trad. de Charles Salomon, éditions Rencontres, Lausanne, 1961, page 385)
Les enfants de mon parrain et ceux de mon frère vinrent à tour de rôle nous inviter à leurs noces. On était généralement prévenu de leur arrivée et on faisait quelques préparatifs pour les recevoir : l’usage veut que l’on fasse faire bombance aux inviteurs.— (Émile Guillaumin, La vie d’un simple, 1904, page 169)
Des chocs répétés, le bruit d’une masse volumineuse frappant l’eau lui indiquèrent qu’ils étaient près d’un bras du fleuve ou d’un arroyo en crue. À la saison des pluies le déluge faisait tomber des branches les insectes par milliers, et les poissons faisaient bombance. Ils sautaient de joie, repus et satisfaits.— (Luis Sepúlveda, Le Vieux qui lisait des romans d’amour, 1988. Traduit de l’espagnol (Chili) par François Maspero, 2002, page 90)