faire boutique mon cul \fɛʁ bu.tik mɔ̃ ky\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)
Blandine jusqu’ici n’a eu qu’une Martiniquaise une certain temps. Elle disait que ça potait malheu de fai boutique son cul avec un cué.— (Alphonse Boudard, Madame… de Saint-Sulpice, Éditions du Rocher, Monaco, 1996)
En ville, selon la charmante définition du registre de commerce oral, on dit des dames industrieuses qu'elles font « boutique mon cul ». Nous avons décidé d'adapter la formule à la raison sociale des éphèbes qui se promènent au bord de l'eau en état d’érection semi-flaccide : Ils font « boutique mon paf ».— (Dominique Eudes, « Les petites vies dans l'âme », dans L'attrape-chance: Le récit d'un homme qui s'est battu contre le cancer, Éditions Saint-Simon, 2014)
Je traverse le square Léon, jusqu'à la rue Léon. Je croise deux grosses prostituées noires qui font « boutique mon cul » à l'angle de la rue Myrrha, à quelques dizaines de mètres de la mosquée.— (« Au square Léon », dans Femmes des quartiers: Une sage-femme raconte, de Ghislaine Kalman, Paris : Éditions Toucan/L'Artilleur, 2014)
En affirmant faire boutique mon cul la prostituée sénégalaise traduit joliment et sans détour la réalité de son métier.— (Jean-Yves Ruaux, Faire boutique son cul, site voyagessansbalises, 27 janvier 2011 → lire en ligne)