faire son affaire \fɛʁ sɔ̃.n‿a.fɛʁ\
Le temps de faire son affaire et il revenait en courant dans des rafales déjà très épaisses, des taillis d’éclairs et des ombres à couper au couteau, quand il aperçut un homme qui s’abritait sous le hêtre.— (Jean Giono, Un roi sans divertissement, 1947)
Surpris, il se laisse tenter, monte à l’étage et grimpe sans états d’âme la bonne femme. Après avoir fait son affaire, il lui dit : — Mais pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu faisais le plus vieux métier du monde ?— (Jean-Guy Duluc, UDOS : D'où je viens et qui je suis, jamais n'oublierai., 2022, page 83)
Dans son véhicule, l'homme conservait ainsi un matelas, des lingettes et une serviette pour s'essuyer « après avoir fait son affaire », ont rapporté des témoins.— (Louise Colcombet, « Meurtre d’Elodie Kulik : un accusé obsédé par les femmes », le 21 novembre 2019, sur le site du Parisien (leparisien.fr))
Zef la suivit, respirant son sillage à pleins poumons. Sûr, il n’allait plus la quitter des yeux de la soirée. Et quand elle partirait, il la suivrait encore. Et il lui ferait son affaire dans une ruelle. Vite fait, mal fait. En plus, vilaine comme elle était, elle ne pourrait pas se plaindre, jugea-t-il.— (Philippe Morvan, L’envol du papangue, Orphie, 2024)
Si tu vois ou si tu entends un homme, tu n’as qu’à m’appeler, et je lui ferai son affaire.— (Comtesse de Ségur, Mémoires d’un âne, 1860)
Gigi, elle, ça fait son affaire, elle est si gourmande !— (Colette, Gigi, 2004)