faisandé

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faisandé \fə.zɑ̃.de\ masculin

1. Se dit de certaines préparations culinaires, dont la maturation accroît le goût.
   • Du gibier faisandé.
   • – Je commence à en avoir assez des œufs faisandés, du potage aux ailerons de requin, et des champignons du Seu-Tchouen à la crème vanille. — (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 39)
2. Se dit d’une viande de boucherie, mal conservée, qui commence à se corrompre.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
3. (Sens figuré) Pourri, malodorant, se dit de certaine littérature, de certains actes, de certaines mœurs malsains.
   • Littérature faisandée.
   • Voire même les vices faisandés de la belle juive qui ont pu effrayer ce gamin trop impatient et trop jeune. — (Joris-Karl Huysmans, À rebours, 1884)
   • Pourquoi ces derniers qui se réfèrent à leurs racines distinctes sont-ils ostracisés par des zélotes à la mode, qui les repoussent dans le camp faisandé de l’extrémisme de droite ? — (Denise Bombardier, « La francophobie », Le journal de Montréal, 13 novembre 2020)

faisandé \fə.zɑ̃.de\

1. Participe passé masculin singulier du verbe faisander.
   • Il y avait aussi des couples, déjà assez faisandés, plutôt vieux, qui buvaient du thé sans presque parler. — (Rafaël Pividal, Le Petit Marcel, Livre de Poche, p. 9)

• Canada (Shawinigan) : écouter « faisandé  »

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