Singulier | Pluriel |
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femme de ménage | femmes de ménage |
\fam də me.naʒ\ |
femme de ménage \fam də me.naʒ\ féminin (pour un homme, on dit : homme de ménage)
Non seulement elle ne se mêlait plus aux affaires de son mari, mais, peu à peu, elle se désintéressait de ses propres devoirs de femme de ménage, laissait la maison aller au caprice des domestiques, se négligeait au point que sa femme de chambre, la bonne et vieille Marie, qui l’avait vue naître, était obligée souvent, en la grondant affectueusement, de la prendre, de la soigner, de lui donner à manger, comme on fait d’un petit enfant au berceau.— (Octave Mirbeau, Le Calvaire, 1887)
Elle sonna sa bonne, afin de m’offrir quelque chose à boire. La bonne ne vint pas. J’en fus ravi en supposant que cette bonne-là ne devait être que du matin : ce qu’on appelle une femme de ménage.— (Guy de Maupassant, Les Tombales, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 67)
Quelque grand que soit un homme d’État, il a besoin d’une femme de ménage avec laquelle il puisse être faible, indécis, disputailleur avec son propre destin, s’interroger, se répondre et s’enhardir au combat.— (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
J’en suis à faire un brin de nettoyage alors que tout est déjà rutilant, parce que j’ai une femme de ménage.— (Margaux Guyon, Nunuche Story, Éditions Plon, 2014, chapitre 2)