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ficher son camp \fi.ʃe sɔ̃ kɑ̃\ (se conjugue → voir la conjugaison de ficher)
Voix de Gerome. — Non, madame, il n’y est pas ! Je suis sûr !… (Passant la tête par la porte du fond, à voix basse mais de façon à être entendu de Rédillon.) C’en est une. Fiche ton camp !— (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
Redillon. — Filons !
Dans cet hôtel dont j’avais gardé si excellent souvenir, je n’obtiens qu’une vilaine petite chambre qu’emplit un goût de fiche-ton-camp.— (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 357)
Faites-moi vite à déjeuner ; puis vous bouclerez ma valise, ce soir je fiche mon camp, coûte que coûte !— (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 950)
Ils l'entourent jusqu'à ce qu'elle leur ait donné le mou , puis ils fichent leur camp . Plus personne.— (Jean Delay, Les reposantes, 1947)