Singulier | Pluriel |
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fin de non-recevoir | fins de non-recevoir |
\fɛ̃ də nɔ̃.ʁə.sə.vwaʁ\ |
fin de non-recevoir \fɛ̃ də nɔ̃.ʁə.sə.vwaʁ\ féminin
Ainsi, les pouvoirs de Harcourt, dressés hâtivement à Saint-Germain, où la cour était en camp volant ne portant point d'adresse au Parlement, des timides, des biaiseurs s'en étaient fait un moyen de palais, une fin de non-recevoir sur laquelle ils avaient incidenté à perdre baleine.— (Amable Floquet, Histoire du parlement de Normandie, tome 5, Rouen : Imprimerie de Nicétas Periaux, s.d. (1840-1842), page 199)
La fin de non-recevoir est particulièrement inopposable à l’époux qui, lors du premier procès , a ignoré les faits dont il fait usage à l’appui de sa nouvelle action.— (ib. 12 fév. 1875, page 141, 3e colonne ; cité par Littré)
Mes grands-parents opposaient une fin de non-recevoir absolue aux prières les plus faciles à satisfaire qu’il leur adressait.— (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 12)
Fief de l’évêque d’Avignon, Bédarrides avait gardé une certaine indépendance, qu’elle défendait jalousement. Aussi chaque fois que l’évêque cherchait à introduire à Bédarrides les mesures restrictives prises dans le Comtat, les consuls leur opposaient-ils une fin de non-recevoir.— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)