galérer \ɡa.le.ʁe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
On est entre deux mondes, en somme. Et on a perdu le contact avec les deux. On est « branché », certes, « cool » (et comment !), mais l’école nous « fout les glandes », ses exigences nous « prennent la tête », on n’est plus des mômes, mais on « galère » dans l’éternelle attente d’être des grands...— (Daniel Pennac, Comme un roman, Gallimard, 1992, page 108)
Le cyclisme antillais a dû mal à s'expatrier, beaucoup de clubs locaux pratiquent la surenchère sur les jeunes, ils sont installés dans un certain confort alors pourquoi venir galérer en Europe (dépaysement, condition climatique difficile, choc culturel, niveau sportif ).— (Hervé Arcade, La KOUT B'KAN, une cyclo pour découvrir la Martinique, velo101.com, 27 octobre 2017)
L’ASNL continue de galérer dès qu’elle quitte Picot. Sans victoire à l’extérieur depuis plus de 8 mois, elle s’est inclinée chez le Gazélec ce vendredi (2-1).— (Football : Nancy loin du compte à Ajaccio, Le Républicain lorrain, 14 octobre 2017)
Celui qui naît ici et qui grandit ici, il ne va faire que galérer. Même s’il a un emploi, il va galérer.— (Christophe Martin, La République : quartiers de vie, Éditions de l’Attribut, 2010)