Singulier | Pluriel |
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gaure | gaures |
\ɡoʁ\ |
gaure \ɡoʁ\ masculin
Quand on y parle d’un gaure, on entend toujours un adorateur du feu, un ignicole, un idolâtre par excellence. Ils ont un fauxbourg à Ispahan, capitale de Perse.— (« Gaures » dans L’Encyclopédie, 1751)
Les Gaures sont aujourd'hui répandus en plusieurs endroits de la Perse, principalement dans le Kirman. Cette province étant la plus mauvaise et la moins fertile de toute la Perse, les Mahométans, qui ne se soucient pas d'y demeurer, y laissent les Gaures vivre et jouir paisiblement de l'exercice de leur religion. Partout ailleurs les Perses Mahométans les traitent avec beaucoup de mépris.— (« Dissertation sur la religion des Perses : Connus aujourd'hui sous le nom de Gaures et de Parsis », dans Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde, tome 7, Paris : chez L. Pruhomme, 1808, p. 201)
Singulier | Pluriel |
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gaure | gaures |
\ɡoʁ\ |
gaure \ɡoʁ\ féminin
La décomposition du granit en gaure et en argile, notamment dans la région d’Alboussière , a permis très tôt la fabrication locale de tuiles canal qui sont rapidement devenues le seul mode de couverture .— (Michel Carlat, Architecture populaire de l'Ardèche, Le Poët-Laval : Éditions Curandera, 1984, p. 79)
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gaure | gaures |
\ɡoʁ\ |
gaure \ɡoʁ\ féminin
Le Tribunal, après avoir entendu des témoins sur le point de savoir si l'on peut en tout temps passer librement en bateau de pêcheur dans la gaure en question, renvoya les prévenus de la plainte, en se fondant sur ce qu'il était résulté des débats que le fait de pêche avait eu lieu dans cette gaure; que ladite communication de la gaure avec la Garonne est entièrement interrompue, à certaines époques de l'année ; .— (« 1836. 19 février. Arrêt de la Cour de cassation », dans le Traité général des eaux et forêts, chasses et pêches, publié par P.-E. Herbin de Halle, tome 5, Paris : chez Arthus Bertrand & chez Mme Veuve Huzard, 1835, p. 511)
La charrette s'arrêtait au bord de la gaure. C'était un petit bras de la Garonne, fermé d'un bout, comblé par la vase au temps de la sécheresse estivale, et communiquant, de l'autre, avec le fleuve dont les derniers remous, largement étalés, venaient mourir là, dans la tranquillité de l'eau morte.— (Émile Pouvillon, Pays et paysages, Paris : chez Plon & Nourrit, 1895, p. 54)
En face de Saint-Hilaire, deux grandes îles en fuseau rendaient la Garonne six fois plus large qu'aujourd'hui. Le cours se divisait souvent en plusieurs lits et les bras secondaires, plus ou moins envasés, s'appelaient gaules, gaures ou jaures. En 1764, la visite de l'ingénieur du roi signale sans cesse des gaures : à Saint Nicolas-de-La-Grave, à Malause (il en compte 3 dans cette seule communauté), à Auvillars (il y avait la grande gaure de l'Anse), à Boé (gaure de la Longue), au Passage-d'Agen et à Agen (gaures du Coutelon, de Vidal).— (Pierre Deffontaines, Les hommes et leurs travaux dans les pays de la moyenne Garonne (Agenais, Bas-Quercy), S. I. L. I. C., Facultés catholiques, 1932, p. 316)
La Garonne devenant divagante multiplie, à loisir, les « gaules » ou « gaures », c'est-à-dire ses bras, et les « îles », résultant de l’atterrissement des graviers vite envahis par la végétation spontanée et bientôt exhaussées par la rétention du limon.— (Une histoire de la Garonne, sous la direction de Janine Garrisson-Estebe et de Marc Ferro, collection Des fleuves & des hommes, Paris : chez Ramsay, 1982, p. 408)
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gaure \Prononciation ?\ féminin
gaure *\Prononciation ?\ féminin