Singulier | Pluriel |
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giaour | giaours |
\ʒja.uʁ\ |
giaour \ʒja.uʁ\ masculin
— Et n'est-ce pas la ruine du glorieux empire de Soliman et d'Amurath, que ce retard général de toutes nos institutions? Les giaours ont marché, et nous, nous voilà toujours stationnaires ! Aussi les giaours nous battent, nous refoulent. Vois : à Tchesmé, les Russes brûlent nos vaisseaux; à Aboukir, Bonaparte rejette dans la mer nos régiments; à Héliopolis, Kléber défait, avec dix mille des siens, soixante mille des nôtres ! Partout, partout des défaites, et si nous cherchons parmi les giaours le secret de leurs victoires, nous sommes des giaours, disent les imans. Non, par la barbe de Mahomet ! mous ne sommes pas des giaours.— (Scipion M., « La révolte du sérail », 1807, dans La France littéraire, tome 12, Paris, 1832, page 73)
Aziyadé me regardait fixement. Devant un Turc, elle se fût cachée ; mais un giaour n’est pas un homme.— (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
Ce giaour, son Athènes natale abandonnée, vécut à Prague, à Florence, à Cologne, puis devint littérateur français à Paris.— (Jean Finot, La Revue mondiale, volume 168, 1925)
Giaour. Expression farouche, d'une signification inconnue, mais on sait que ça a rapport à l'Orient.— (Gustave Flaubert, Dictionnaire des idées reçues)
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