Singulier | Pluriel |
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gobage | gobages |
\gɔ.baʒ\ |
gobage \ɡɔ.baʒ\ masculin
Les virevoltes de la nage sont bien mesquines à côté de la fulgurance du slalom, précise comme le gobage d'une hirondelle.— (Gilbert Durand, Champs de l'imaginaire, ELLUG, 1996, page 24)
Il regarda la Seine, non pour y voir éclore les petits ronds de gobages des ablettes, mais avec l’envie sourde de s’y jeter et d’y finir sa vie de loquedu, de besogneux.— (René Fallet, Paris au mois d’août, Denoël, 1964, Le Livre de Poche, pages 52-53)
La taille des gobages est rarement proportionnelle à celle des poissons qui les créés. Très souvent, ce sont les plus petits poissons qui provoquent les gobages les plus spectaculaires. Les plus gros, se font beaucoup plus discrets et produisent souvent des petits gobages. Ils aspirent plus la mouche qu'ils ne l'attaquent.— (1=Bernard Breton, Régis Gérard, Tajana Gérard, Toutes les pêches à la mouche, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2000, page 51)
C’est terrible pour le détraquage de la machine, ces hauts et ces bas de l’espérance ; c’est mortel, ces illusions que les plus sceptiques acceptent au contact de la foule, à toutes les fausses bonnes nouvelles volant sur toutes les bouches, à la contagion du gobage des multitudes crédules : — illusions que détruit tout d’un coup la rédaction sèche du rapport officiel.— (Edmond de Goncourt et Jules de Goncourt, Journal des Goncourt : Mémoires de la vie littéraire, Bibliothèque-Charpentier, 1892 (7e mille) (Tome quatrième : 1870-1871, pages 3 à 176))
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