grécaniser \ɡʁe.ka.ni.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Aussi sembloit-il à mon père, dit Nicolas Pasquier, qu’il estoit plus beau à un François d’escrire en sa langue que grécaniser, latiniser, ou asservir sa plume sous une parole aulbaine…— (Paul Bruyas, De l’Étude de la langue, page 37, 1842)
Mais dans l’étude que nous avons entreprise, il n’est pas sans intérêt de rechercher comment Fénelon a procéder pour « grécaniser » en quelque sorte un sujet chrétien afin d’en augmenter le charme, et pour élever à la hauteur du christianisme la pensée antique déjà si pure et si idéale.— (Léon Boulvé, De L’hellénisme Chez Fenelon, page 279, 1970)
et l’on sait avec quelle véhémence il a blâmé, dans une préface de la Franciade, les bons esprits qui, malgré tout, s’entêtaient à latiniser et grécaniser, vrai « crime de lèse-majesté » ;— (Jacques Peletier, Paul Laumonier, Léon Séché, Œuvres poétiques de Jacques Peletier du Mans, page 150, 1904)
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