Singulier | Pluriel |
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grognement | grognements |
\ɡʁɔ.ɲ(ə).mɑ̃\ |
grognement \ɡʁɔ.ɲ(ə).mɑ̃\ masculin
Le rugissement des lions, le hennissement des chevaux, le braiement des ânes, le bêlement des béliers, le mugissement des taureaux, le grognement des cochons, des sangliers et des verrats, le raîment des cerfs, la voix grêle des gazelles, le murmure amoureux des rongeurs, les cris inarticulés des singes, les hautes clameurs des alouettes, le triste hurlement des hyènes, le glapissement des renards, le gromellement des blaireaux, &c. ; enfin tous ces accens divers dont résonnent les forêts et les déserts sauvages, ne sont dans les animaux que l’expression des desirs[sic] d’amour.— (Nouveau Dictionnaire d’histoire naturelle, tome XIX (Qot - Ryz), Imprimerie de Crapelet, Paris, An XI (1803))
car on entendait de sinistres grognements sur la nature desquels on ne pouvait se méprendre.— (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
des joueurs de flipper qui tiltaient, et qui poussaient des grognements, en bousculant fiévreusement le flipper, des joueurs de baby qui rejouaient la belle, pour la centième fois.— (Louis Nicoletto, Une petite Mouche noire, TheBookEdition, page 52)
— Et puis, je ne sais pas trop comment expliquer ça, mais il avait une lueur dans les yeux, quelque chose de pas catholique. Et son grognement, je vous jure, capitaine, on aurait dit une bête sauvage!— (Stanley Péan, Quand la bête est humaine, Montréal (Québec) : Éditions La courte échelle, 1997, p. 145)