herboriser \ɛʁ.bɔ.ʁi.ze\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Le docteur qui poursuivait avec une ardeur toujours plus grande la recherche de sa plante fantastique et partait résolument chaque matin pour herboriser.— (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
Il donna sa démission, et, moitié chassant, moitié herborisant, il remonta vers le nord de la péninsule indienne et la traversa de Calcutta à Surate. Une simple promenade d'amateur.— (Jules Verne, Cinq semaines en ballon, chapitre 1, J. Hetzel et Cie, Paris, 1863, page 5)
Il se désespérait de ne pas avoir emporté son marteau de géologue et sa boîte à herboriser. À cette heure, ses poches, pleines de pierres, crevaient, et sa trousse, qu’il tenait sous le bras, laissait passer des paquets de longues herbes.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
Vous connaissez ma passion pour l’histoire naturelle. Il ne se passe pas de semaine que je n’herborise, dans la campagne, autour de la ville.— (Octave Mirbeau, La Chambre close, Ernest Flammarion, Paris, 1920)
Les premières indications floristiques se trouvent dans le Botanicon parisiense de Sébastien Vaillant. Vexinois de naissance, il avait herborisé aux environs de Vigny, sa ville natale, et de Triel.— (Pierre Allorge, Les Associations végétales du Vexin français, thèse de doctorat, 24 novembre 1922, page 7)
— D'ailleurs, nous herborisons aussi, Monsieur le Droguiste. Il faut que ces petites connaissent la nature par tous ses noms et prénoms.— (Jean Giraudoux, Intermezzo, 1933, acte I, scène 2)