Singulier | Pluriel |
---|---|
hobereautaille | hobereautailles |
(h aspiré)\ɔ.bə.ʁo.taj\ ou (h aspiré)\ɔ.b.ʁo.taj\ |
hobereautaille (h aspiré) \ɔ.bə.ʁo.taj\ ou (h aspiré)\ɔ.b.ʁo.taj\ féminin
C’est là le sort commun de toute une petite noblesse sans véritable formation, sans instruction, sans culture, destinée à faire de bons officiers subalternes, mais à qui tout espoir de brillante carrière est interdit. Le chevalier d’Oisilly, qui sait écrire, devient secrétaire d’un conseiller au Parlement. Certains s’enrôlent en qualité de simple soldat, comme Claude Harenc, petit fils d’un gentilhomme de la Maison du Roi. Laurent de Belchamp, élevé au séminaire des Jésuites de Pont à Mousson, où les Pères ne lui ont pas donné à manger à son appétit, offre ses services à un avocat, après avoir renoncé à l’ordre ecclésiastique. Hobereautaille besogneuse ! Comme elle est loin des grands qui gravitent autour du soleil. À vrai dire, un autre monde.— (Guy Chaussinand-Nogaret, La noblesse au XVIIIe siècle : de la féodalité aux Lumières, Éditions Complexe, 2000, ISBN 978-2-87027-817-8, pages 102-103)
Et il sourit à Marc, car c’était pour lui toutes ces confidences dont, pour ma part, je me serais fort bien passé : les regrets de la hobereautaille ne me touchent pas : qu’ils comprennent une bonne fois que nous ne sommes plus au moyen âge…— (Alain Arvel, Terre des ombres, collection Jamboree, Éditions Spes, Paris, 1957, page 20)