Singulier | Pluriel | |
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Masculin | idéel \i.de.ɛl\ |
idéels \i.de.ɛl\ |
Féminin | idéelle \i.de.ɛl\ |
idéelles \i.de.ɛl\ |
idéel \i.de.ɛl\
Peut-être faudrait-il admettre dans notre langue le mot idéel, pour laisser au mot idéal sa signification spéciale. L’idéel est le réel intellectuel, par exemple, nos propriétés, nos facultés morales ; l’idéal est une combinaison résultant de l’action de l’idéel, ou une vue, une perception de l’idéel dans son type. Lorsque la forme ou le sentiment de l’idéal est passé en nous par la perception, il devient idéel, partie de nous-mêmes.— (Baron Nicolas Massias, Théorie du beau et du sublime; ou, Loi de la reproduction, par les arts, de l’homme organique, intellectuel, social et moral et de ses rapports, 1824)
Constatons-le, c’est sur la physique que se termine ce paragraphe qui décrit donc un va-et-vient enrichissant entre expérience et concepts : les concepts fondamentaux ne sont pas là dès le début, mais, dès le stade de la description, il y a des cadres idéels vagues— (Jean Laplanche, Nouveaux fondements pour la psychanalyse, PUF, 2008, page 9)
Vus d’en bas, les rayons où perlent encore des gouttes s’étoilent contre le ciel en une rosace immaculée, je pourrais presque dire idéelle si je ne la voyais si proche de moi, quoique sans poids, sans substance apparente et pourtant présente, frémissante, inamovible entre ses points d’attache avec ce cœur immobile au centre des rayons, pattes tendues sur les fils frissonnants.— (Jacques Lacarrière, Chemin faisant, 1997, Librairie Arthème Fayard, page 61)